Typhonade a Hong Kong

C’est depuis une terrasse de Starbucks a Kuala Lumpur, a l’ombre des tours jumelles (les plus grandes du monde depuis le 11 septembre 2001 mais plus pour longtemps vu que Dubai construit des monstres en ce moment) que je redige cette page de mon blog. Quand j’ecris « a l’ombre » , c’est plus pour utiliser une formule pseudo-litteraire que pour decrire la realite vu qu’il tombe des torrents du ciel. Et ca me rappelle mon dernier sejour a Hong Kong fin septembre…

Invite par MasterCard a participer a une conference, je suis parti mardi dernier le cœur leger pour cette belle ile chinoise (meme si ce n’est pas le meme visa que pour aller en Chine…). J’avais prevu un diner avec le camarade Stephane Mazain, un vieil ami de Jakarta qui travaille dans le shipping et a investi par megarde dans un film de pingouins qui a été son meilleur investissement et lui a permis de diner avec Penelope Cruz a Cannes (je suppose qu’elle aime les manchots et Stephane était pas mal dans son genre quand il jouait au rugby – sauf pour distribuer des baffes preventives, bien evidemment).

Mais treve de disgressions infantiles. L’avion bougeait déjà beaucoup au decolage mais ce n’était rien par rapport a l’atterrissage. Pour etre honnete, la derniere heure de vol a été assez stressante : L’avion secouait dans tous les sens, on a pris un (petit) trou d’air. J’ai entendu des gens hurler a ce moment et un enfant sur la rangee voisine manifestait violemment son rejet pour la nourriture d’avion. Il n’était pas seul comme j’ai pu le noter en passant au-dessus d’une couverture deposee par terre pour tenter de masquer une gerbe dont les parfums acides auraient pu entrainer un fort mouvement de solidarite pour protester contre le poulet et le poisson avec nouilles ou riz distribues lors du vol.

La raison de ces secousses provenait de l’imminence d’un typhon de force 8 qui a sévi peu après mon arrivée. Depuis l’hotel ou je suis reste vu qu’aucun taxi n’était disponible (ou alors il fallait payer le bouble du prix habituel), ce n’était pas tres impressionnant. Le vent était cependant assez puissant et il valait mieux se priver d’un parapluie (il pleuvait peu quand je suis sorti diner mais j’ai cru qu’une pauvre vieille chetive allait s’emvoler tant elle s’accrochait a son pepin qui ne la protegeait meme pas du peu de pluie qui l’agressait sournoisement sur le cote). Je n’ai donc pas vu l’amant de Penelope (qui va se prendre une rouste par Ulysse) et je reste avec ma bouteille de Pessac Leognan 2001 (je lui trouverai bien une utilisation). Et dernier dommage collateral : Mon vol le lendemain avait 3 heures de retard et je suis arrive epuise a Bangkok vers 3h du matin… Le typhon m’a fait rater un massage!